La perception courante place les architectures Arm et RISC-V en concurrence directe, suggérant qu’une des deux pourrait éventuellement dominer le marché. Ce schéma traditionnel de consolidation des écosystèmes logiciels autour d’une plateforme unique semble s’appliquer aux logiciels, mais peut-être pas de la même manière aux architectures d’instructions (ISA) comme Arm et RISC-V.
Sommaire
ISA et flexibilité des conceptions de puces
Contrairement aux logiciels, les ISA ne sont pas des logiciels en soi. Ils fournissent un ensemble commun d’outils linguistiques de bas niveau qui permettent aux logiciels de tirer pleinement parti des capacités de la puce. Si la consolidation autour d’une plateforme unique a été la norme dans l’histoire technologique, les ISA, en tant qu’éléments fondamentaux des conceptions de puces, pourraient suivre une trajectoire différente.
Avantages de la coexistence des ISA
Pour les concepteurs de puces, la prise en charge de plusieurs ISA peut offrir des avantages qui compensent les coûts supplémentaires. En mélangeant les cœurs RISC-V et Arm, les concepteurs peuvent créer des solutions plus optimales pour répondre à divers besoins. Des exemples concrets de cette approche sont observés dans les processeurs Apple et les Tensor Processing Units (TPU) de Google, qui intègrent à la fois des cœurs Arm et RISC-V.
Évolution hétérogène des puces
Bien que la compétition entre Arm et RISC-V ait généralement été perçue comme un jeu à somme nulle, l’évolution des puces tend vers une plus grande diversité et hétérogénéité. Les concepteurs adoptent un modèle plus varié pour répondre aux défis actuels, suggérant que la coexistence de RISC-V et Arm dans de nombreuses puces pourrait être une réalité pendant longtemps.