Ce vendredi 20 octobre a marqué la sortie d’un nouveau volet de la franchise Mario, à savoir Super Mario Bros. Wonder. Ce dernier jeu de la série, du moins sur la console Switch, semble avoir suscité un vif enthousiasme chez nos collègues de Gamekult, qui lui ont attribué une note très favorable de 8 sur 10.
Malgré l’essor des jeux entièrement en 3D, Nintendo continue de produire une multitude de jeux de plateforme en 2D sous la bannière Mario, tels que Super Mario Maker, New Super Luigi U, et bien d’autres encore. Le plus récent d’entre eux, Super Mario Bros. Wonder, confirme, s’il le fallait encore, le savoir-faire de Nintendo dans la mise en scène du plombier le plus emblématique de la planète, lors de péripéties trépidantes se déroulant en scrolling horizontal (et parfois vertical).
Comme c’est souvent le cas pour les jeux estampillés Mario, ce titre cherche avant tout à offrir une expérience de jeu sans frustration. Si, à certains moments, il est nécessaire de terminer des niveaux pour progresser, les joueurs ont également la possibilité de choisir les niveaux qu’ils souhaitent parcourir en utilisant une carte du royaume des fleurs du prince Florian, qui est d’ailleurs particulièrement charmante.
La qualité technique de Super Mario Bros. Wonder est un hommage à la console Switch. Malgré son caractère 2D en termes de gameplay, le jeu intègre habilement des éléments en 3D. Les environnements, les personnages jouables, les ennemis, ainsi que les personnages non-joueurs, sont tous dotés de modèles en trois dimensions. Les animations injectent également une dose de vie, contribuant ainsi à créer une atmosphère magique. Les idées originales de l’équipe créative de Nintendo viennent renforcer cette ambiance ensorcelante. Comme l’a souligné GK, “en termes de mise en scène, nous sommes là pour en prendre plein les mirettes et non pour filer au niveau suivant sans profiter du voyage“.
Un jeu Mario ne se contente pas d’être un régal visuel. Depuis près de quarante ans, ces titres sont de véritables chefs-d’œuvre du gameplay, des compositions élaborées en termes de conception de jeu, des odes à l’ingéniosité et au plaisir. Super Mario Bros. Wonder s’apprécie comme un vin exceptionnel qui révèle progressivement ses saveurs variées, ses arômes multiples, dans un tourbillon de plaisir vidéoludique. Les niveaux regorgent d’idées originales, et les Fleurs Prodiges apportent une touche d’inattendu : “Une fois touchée, la Fleur en question enclenche un effet psychédélique qui varie d’un niveau à l’autre. Ici, Mario est tout à coup gonflé à l’hélium, plus loin c’est une ruée de tricératops bleu pastel qui entraîne tout sur son passage, quand ce n’est pas la perspective elle-même qui change“, prévient Gamekult.
Nintendo a naturellement veillé à introduire de nouvelles transformations pour Mario. Par exemple, il peut désormais se métamorphoser en pachyderme pour pousser les tuyaux, renvoyer les projectiles avec sa trompe et arroser les fleurs fanées. Bien entendu, notre plombier préféré peut revêtir de nombreux autres costumes, tous plus originaux les uns que les autres, repoussant encore plus loin les limites de l’émerveillement dans Super Mario Bros. Wonder.
En outre, Super Mario Bros. Wonder propose un tout nouveau système de badges à collecter au fil des niveaux. Ces badges enrichissent l’arsenal des joueurs, offrant la possibilité de démarrer un niveau avec un champignon, des bottes permettant une course ininterrompue, un grappin pour les sauts, ou la capacité de rebondir sur les murs. Il est important de noter que la collecte de ces bonus révèle des recoins cachés dans les niveaux, à la manière des jeux de type Metroidvania.
Pour couronner ce gâteau déjà merveilleux, ce délice sucré peut être savouré en mode multijoueur coopératif. Les différents personnages jouables partagent des caractéristiques similaires, mais pour plus d’accessibilité, les joueurs peuvent choisir un Yoshi (disponible en plusieurs couleurs) ou le lapin Carottin pour éviter les Game Over. Cependant, cela implique qu’ils ne pourront pas profiter des divers power-ups tels que les champignons, les fleurs, et d’autres transformations, comme celle d’éléphant ou de foreuse.
Cependant, il est à noter que dans cette symphonie, le jeu pourrait manquer de défi pour ceux qui ont déjà de l’expérience en matière de jeux de plateforme. Comme Gamekult le mentionne, “en moins d’une dizaine d’heures, votre serviteur contemplait les crédits de fin“, en soulignant également que dans un jeu Mario, “il y a toujours de quoi faire une fois l’aventure bouclée : des chemins cachés à découvrir, des sorties multiples sur certains stages à trouver, sans parler d’éventuels nouveaux niveaux dont on taira bien entendu les tenants et aboutissants“. Cette relative facilité se ressent également dans les combats de boss, bien que le Bowser final soit légèrement plus coriace que les sbires rencontrés à la fin de chaque zone, avant de passer à la suivante.
En résumé, les nouvelles aventures de Mario sur Switch, qui sont probablement les dernières, sont une réussite incontestable, comme le soulignent nos confrères de Gamekult : “Les joueurs et joueuses les plus aguerri(e)s regretteront le manque de challenge mais en l’état, tout le monde passera un bon moment, que ce soit en solo ou à plusieurs jusqu’à quatre.“