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La Commission européenne se penche sur les subventions accordées aux fabricants automobiles chinois
BYD, Geely et SAIC, les géants de l’industrie automobile chinoise, font actuellement l’objet d’une enquête de la Commission européenne. L’Union européenne examine les subventions octroyées par Pékin à ces constructeurs automobiles chinois.
Selon Reuters, la Commission mène actuellement une investigation sur trois fabricants chinois : BYD, Geely et SAIC. Depuis plusieurs mois, l’institution européenne envisage d’appliquer des droits de douane plus rigoureux, similaires à ceux en vigueur aux États-Unis.
Poursuite de l’enquête européenne sur le marché des véhicules électriques
En septembre dernier, Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a annoncé le lancement d’une investigation concernant les aides financières accordées par le gouvernement chinois aux fabricants de véhicules électriques basés en Chine.
C’est dans le cadre de cette enquête que l’Union européenne a décidé d’approfondir ses connaissances sur Geely, SAIC, et le principal constructeur chinois de voitures électriques, BYD, qui a récemment surpassé Tesla en termes de volume de ventes. D’après Reuters, plusieurs membres de la Commission européenne ont déjà effectué des visites dans ces entreprises en Chine et prévoient de revenir à plusieurs reprises jusqu’au 11 avril, date à laquelle se terminera la phase d’introduction de l’enquête.
Des mesures semblables à celles mises en place aux États-Unis pourraient être envisagées
Selon Ursula Von der Leyen, d’importantes subventions publiques maintiennent artificiellement des prix bas. Elle a ajouté que l’Europe favorise la concurrence. Si les conclusions de l’enquête menée par la Commission européenne révèlent une distorsion du marché, il est envisageable que l’Union européenne adopte des mesures en accord avec celles déjà appliquées aux États-Unis.
Aux États-Unis, les constructeurs chinois doivent s’acquitter de droits de douane à l’importation s’élevant à 27,5 %, contre seulement 10 % en Europe. C’est pourquoi des entreprises comme BYD ont orienté leurs efforts vers le marché européen, délaissant un marché américain jugé excessivement onéreux.
Réponse des régulateurs chinois : lancement d’une enquête en représailles
En réaction à cet examen mené par la Commission européenne sur les subventions, les régulateurs chinois ont décidé d’initier une enquête anti-dumping sur les spiritueux importés de l’UE, notamment le Cognac et l’Armagnac, des boissons alcoolisées très prisées en Chine.
Des enquêteurs européens inspectent les usines chinoises de BYD, Geely et SAIC
Les installations de BYD, Geely et SAIC seront examinées par des enquêteurs de l’Union Européenne, potentiellement dès ce mois-ci. Cette inspection est liée aux subventions chinoises accordées aux constructeurs automobiles du pays dans le domaine des véhicules électriques.
Selon deux sources informées citées par Reuters, les enquêteurs visiteront les installations de BYD, Geely et SAIC. Des documents de la Commission européenne indiquent que ces vérifications étaient initialement programmées pour le 11 avril.
Les fabricants demeurent discrets sur le sujet
Parmi les entreprises ciblées, seule Geely a commenté cette décision. L’enjeu réside dans la question de savoir si le gouvernement chinois subventionne excessivement ses entreprises afin de réduire les prix et de surpasser d’autres constructeurs.
Les enquêteurs de l’UE examinent les constructeurs automobiles chinois BYD, Geely et SAIC dans le cadre de l’enquête sur les véhicules électriques. Les constructeurs chinois sont soumis à des droits de douane à l’importation de 27,5 % aux États-Unis, contre seulement 10 % en Europe. En réponse à l’examen mené par la Commission européenne, les régulateurs chinois ont lancé une enquête anti-dumping sur les spiritueux importés de l’Union Européenne, tels que le Cognac et l’Armagnac.
Les résultats de cette enquête seront déterminants pour l’avenir des constructeurs automobiles chinois sur le marché européen. Si l’UE choisit d’imposer des droits de douane plus stricts, cela pourrait avoir un impact significatif sur leur expansion en Europe.