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Dix minutes pour évaluer l’impact des médias numériques
Dix petites minutes suffisent pour réaliser un test visant à évaluer l’effet des médias numériques, y compris les réseaux sociaux, sur votre bien-être mental.
Un test simple pour limiter l’exposition aux médias numériques
Conçu par un psychiatre renommé, ce bref test peut aider à limiter l’exposition à certains médias numériques, tels que les réseaux sociaux, souvent accusés de nuire au bien-être.
Dans quelle mesure les réseaux sociaux peuvent-ils affecter la santé mentale? C’est une question qui préoccupe la communauté scientifique, qui mène des recherches approfondies sur ce sujet depuis plusieurs années. Les utilisateurs eux-mêmes reconnaissent l’influence des médias sociaux sur leur bien-être, comme le révèlent plusieurs sondages mondiaux.
Des impacts négatifs sur les adolescents
Dans le cadre d’une campagne de sensibilisation, une enquête menée par Dove, en partenariat avec Mental Health Europe et l’association e-Enfance, a révélé qu’environ 45% des adolescents français âgés de 10 à 17 ans étaient affectés négativement par les réseaux sociaux.
Stress, anxiété, baisse de l’estime de soi… de nombreux utilisateurs sont conscients de ces effets néfastes, mais peinent à se détacher de ces plateformes.
Évaluer son rapport aux médias numériques
Malgré les outils disponibles pour contrôler l’exposition aux médias numériques, il reste difficile d’évaluer leur véritable impact sur le bien-être et la santé mentale. Robert Waldinger, psychiatre et professeur à Harvard, propose un test simple et rapide pour y remédier.
À la tête de la plus longue étude scientifique sur le bonheur, Waldinger invite chacun à consacrer dix minutes à évaluer son rapport aux réseaux sociaux. Il recommande de se poser deux questions simples après une activité en ligne habituelle : ai-je plus ou moins d’énergie? Suis-je plus ouvert ou ai-je tendance à me replier sur moi-même?
Prendre conscience des effets sur soi-même
Selon Waldinger, si l’activité en ligne vous rend plus dynamique et ouvert, elle est probablement bénéfique. Dans le cas contraire, il suggère de s’en éloigner ou de limiter considérablement cette activité numérique.
Le psychiatre illustre cette approche en partageant son expérience personnelle avec les actualités en ligne. Bien qu’il veuille rester informé, une surcharge d’actualités le plonge dans un état dépressif. Ainsi, il cherche désormais à limiter cette exposition pour préserver son bien-être mental.