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Six mois d’expérience avec la Garmin epix Pro (Gen 2) : mon succès lors de mon premier trail long

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Au cours des six derniers mois, j’ai eu l’occasion d’utiliser les toutes dernières montres de sport de chez Garmin pour me préparer à mon premier trail long. Il est maintenant temps de faire le point. Dans cet article, je partagerai mon retour d’expérience à long terme sur la Garmin epix Pro (Gen 2) et la Garmin fēnix 7 Pro. Nous passerons en revue les points forts de ces deux modèles, puis nous nous pencherons sur les différentes métriques et fonctionnalités que j’ai exploitées pour mon entraînement et ma phase de récupération. En résumé, je vous raconterai comment j’ai tiré le meilleur parti possible de ces montres de sport haut de gamme pour réussir une course nocturne de 78 km, affrontant le froid et le verglas.

Les montres fēnix 7 Pro et epix Pro (Gen 2) que nous avons utilisées ont été mises à notre disposition par la marque et ont ensuite été restituées. Nous avons été conviés par Garmin à découvrir l’epix Pro (Gen 2) au cours d’un voyage de presse.

Sommaire

Deux montres haut de gamme sans compromis

Il n’est guère surprenant de constater que les Garmin fēnix 7 Pro et epix Pro (Gen 2) sont des produits exceptionnels. Au moment où j’écris ces lignes (fin 2023), ce sont les montres de course les plus avancées de Garmin, à l’exception de l’Enduro 2, offrant une autonomie supérieure mais réservée aux poignets plus larges.

Classées dans la catégorie “outdoor” et considérées comme des produits multisports, ces deux montres sont conçues pour les athlètes et les aventuriers, et font partie des modèles les plus emblématiques de Garmin. En d’autres termes, ceux qui les acquièrent sont assurés de bénéficier de toutes les fonctionnalités et modes sportifs de Garmin, des dernières technologies de la marque, ainsi que des matériaux les plus résistants.

Cependant, il convient de noter que ces deux modèles ne passent pas inaperçus. Les porter au poignet au quotidien révèle clairement votre statut : celui de quelqu’un prêt à se lever un dimanche matin pour une sortie trail de 30 km sous la pluie.

Alors que la fēnix 7 Pro conserve la technologie d’écran MIP habituelle, l’epix Pro (Gen 2) s’appuie sur l’Amoled pour une lisibilité améliorée et une esthétique plus contemporaine. C’est généralement la seule différence entre les deux modèles, en plus de l’autonomie, logiquement, puisqu’un écran Amoled consommera naturellement plus d’énergie qu’un écran MIP. Les plus curieux sont invités à consulter nos tests détaillés de la Garmin fēnix 7 Pro et de l’epix Pro (Gen 2). Il est à noter que le test de la fēnix 7 Pro inclut deux évaluations complètes de l’autonomie : l’une pour la petite version (la fēnix 7 S Pro de 42 mm) et l’autre pour le modèle classique (la fēnix 7 Pro de 47 mm).

Aujourd’hui, concentrons-nous sur les éléments que nous avons particulièrement appréciés au cours de nos six mois de tests. Le bilan est simple et sans surprise. La montre est très complète, lisible, précise et autonome.

Complètes, résistantes, lisible, exactes, autonomes

Complètes, car Garmin se positionne en tant que marque de montres de sport proposant le plus large éventail de fonctionnalités. Bien que toutes ne soient pas toujours nécessaires, elles garantissent une adaptation à chaque utilisateur, du novice au plus expérimenté. La prochaine section reviendra sur les modes que nous avons fréquemment utilisés au quotidien.

Résistantes, car les matériaux utilisés dans la conception de ces montres d’extérieur sont résolument durables. Selon la variante, le boîtier est constitué de polymère et d’acier inoxydable, ou de polymère et de titane. Ces montres peuvent résister à une pression équivalente à 100 mètres de profondeur. En ce qui concerne les rayures, il faudrait être particulièrement maladroit pour les détecter sur les versions équipées d’une vitre en saphir.

Lisibles, car Garmin maîtrise la technologie MIP de sa fēnix 7 Pro et offre un écran Amoled exceptionnel sur l’epix Pro. Aucun problème de lisibilité n’a été relevé sur les deux modèles. Bien que l’Amoled offre une expérience de consultation agréable, nous conservons une préférence pour l’aspect discret du MIP. Cela dit, lors de nos sorties trail, profiter de la cartographie Garmin sur un écran Amoled était particulièrement confortable.

Exactes, car la fēnix 7 Pro et l’epix Pro intègrent les dernières versions des capteurs Garmin : le moniteur de fréquence cardiaque Elevate Gen 5 et une puce GNSS avec positionnement multifréquence. Nos tests ont montré que le capteur optique est très précis, mais nous recommandons tout de même le port d’une ceinture cardiofréquencemètre. En ce qui concerne la puce GPS, les tracés figurent parmi les plus fiables du marché. Aucune remarque à faire de ce côté.

Autonomes, car la fēnix 7 Pro, par exemple, offre une autonomie de 11 jours avec plus de 12 heures d’activité enregistrées en mode GNSS SatIQ, ou 8 jours en mode multibandes. L’autonomie de l’écran Amoled de l’epix Pro est également notable, tenant plus de 9 jours avec 13 heures de GPS SatIQ, mais sans le mode Always On, à noter. À titre d’exemple, lors d’une sortie trail de 8 heures et 23 minutes, la Garmin epix Pro est passée de 43 % à tout juste 0 %.

Cependant, il est important de ne pas s’emballer trop vite à la lecture de ces avantages, car ces modèles avoisinent les 800 €.

Le petit bonus

Ce n’est pas tout. La fēnix 7 Pro et l’epix Pro se distinguent en tant que rares produits Garmin à intégrer une petite lampe torche en haut du boîtier. Comme nous l’avons expliqué dans notre test de la fēnix 7 Pro à ce sujet, cette fonctionnalité est toujours aussi pratique.

Au-delà de son utilité lors d’une sortie trail qui se prolonge en soirée, la lampe torche se révèle très pratique dans toutes les situations où vous auriez normalement besoin d’utiliser le flash de votre téléphone. Deux clics sur un bouton suffisent. Je ne vais pas jusqu’à vous recommander les versions Pro par rapport aux fēnix 7 et epix non Pro, mais je dois avouer que la lampe torche me manque désormais, maintenant que j’ai rendu les montres. Un peu.

Avant d’aborder la partie consacrée à l’entraînement, voici quelques fonctionnalités non liées au sport qui se sont avérées utiles au quotidien :

  • Accéder à mon calendrier pour vérifier mes prochains événements sans sortir mon téléphone ;
  • Payer sans contact avec la montre (certaines banques sont compatibles, dont BoursoBank, Fortuneo, Hello Bank!, Revolut, Curve…) ;
  • Recevoir mes notifications, surtout les messages ;
  • Décrocher un appel avant de prendre le téléphone pour échanger avec mon interlocuteur.

Ce que je veux souligner ici, c’est que les montres Garmin proposent des fonctionnalités de montres connectées, en plus d’être des montres de sport très complètes. Bien sûr, les Apple Watch font inévitablement mieux, mais le compromis trouvé par Garmin est appréciable. Il faut dire qu’ils sont quelque peu limités par les barrières imposées par Apple.

Mon programme d’entraînement

Avant d’approfondir davantage, il est important de préciser que je n’ai pas recouru à un plan d’entraînement Garmin pour me préparer à mon trail long. Sans l’accompagnement d’un coach, je me suis basé sur le plan générique fourni par l’organisation de la course, que j’ai ajusté en prolongeant les sorties pour atteindre un volume hebdomadaire qui me convenait.

Création de séances structurées et gestion de la charge d’entraînement

La création de séances structurées est une fonctionnalité maîtrisée par Garmin, bien que le processus de paramétrage puisse prendre un peu de temps dans certains cas. Sur mobile ou via la version web de Garmin Connect, chaque dimanche soir, je consacrais une vingtaine de minutes pour planifier mes séances. Mieux encore, j’ai réussi à synchroniser le calendrier Garmin avec mon agenda personnel sur mon téléphone : un simple coup d’œil quotidien me permettait de découvrir la séance du jour. J’associais ensuite mes séances avec la charge aiguë indiquée par ma montre. Sans entrer dans les détails, cette donnée quantifie la charge supportée par notre corps pendant l’entraînement. Elle affiche ensuite une plage en fonction des activités des sept derniers jours.

Cette jauge était très utile pour évaluer rapidement si je fournissais trop d’efforts ou si, au contraire, je n’en faisais pas assez. C’était rassurant de constater que les semaines à forte intensité se situaient près du sommet de la plage, tandis que les semaines de récupération ne faisaient pas chuter ma charge. Les données supplémentaires présentées sur l’écran de la charge d’entraînement permettaient d’affiner l’analyse pour vérifier la répartition de mon travail dans les différentes zones d’entraînement. Là encore, la présentation graphique des jauges (aérobie faible, aérobie élevée et anaérobie) facilitait la compréhension de ces concepts clés pour un public plus large. Il était cependant essentiel de s’assurer d’avoir correctement défini ses zones de fréquence cardiaque.

Le statut d’entraînement proposé par Garmin attribue un adjectif à l’état de votre entraînement, qu’il soit productif, en phase de maintien, non productif ou avec un effort trop soutenu. Cependant, il est important de ne pas tomber dans une obsession malsaine vis-à-vis de ce statut. Personnellement, j’ai plus souvent été classé en maintien ou en surentraînement qu’en phase productive.

Gestion des autres métriques d’entraînement

Même constat pour l’estimation de la VO2 max : je m’en suis détourné et ne cherchais pas à l’augmenter, car mon entraînement était axé sur un trail long. J’aurais probablement accordé plus d’attention à cette estimation si je me préparais pour un 10 km sur route. De même, j’accordais peu d’importance au prédicteur de course, une fonctionnalité fréquemment observée chez les utilisateurs Garmin. Il faut dire que ce prédicteur propose des estimations pour le 5 km, 10 km, semi-marathon et marathon, aucune de ces distances ne correspondant à mon objectif.

Outils essentiels pour le trail

En ce qui concerne le trail, voici les outils Garmin qui m’ont vraiment aidé à progresser :

  • Le mode Climb Pro, qui découpe automatiquement le parcours en plusieurs phases d’ascension pour mieux gérer mon effort ;
  • La cartographie, surtout avec l’écran Amoled : indispensable pour mes sorties trail et très utile en ski pour me repérer avec le nom des pistes et des remontées ;
  • Le widget Garmin Race pour voir le temps restant avant le jour J ou pour consulter le profil de la course et la température au départ.

Bien que la fēnix 7 Pro et l’epix Pro (Gen 2) aient bénéficié pendant un certain temps de deux nouveaux scores Garmin, à savoir le score d’endurance et le score de montée, je n’ai pas suivi l’évolution de mon score de montée lors de mon entraînement, même si je me préparais pour un trail avec un minimum de dénivelé. En revanche, le score d’endurance a attiré un peu plus mon attention : c’était agréable de le voir augmenter après une sortie rando de plusieurs heures.

La récupération, un pilier souvent négligé de la progression

L’entraînement, c’est bien. L’entraînement avec une récupération adéquate, c’est mieux. Heureusement, Garmin propose une multitude de métriques et de scores pour évaluer votre repos.

Le premier d’entre eux est logiquement le score de sommeil. Personnellement, je ne lui accorde pas une importance démesurée, car les bagues connectées, bracelets connectés et montres connectées ne sont pas particulièrement précis dans la détection des phases de sommeil. Cependant, elles nous offrent une bonne idée de nos heures de coucher et de lever, ainsi que des tendances à long terme.

C’est ici que la fréquence cardiaque au repos et la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) entrent en jeu. En résumé, plus la première est basse, mieux je me porte, et plus la seconde est élevée et stable, mieux j’assimile mes séances. Une soudaine augmentation de la fréquence cardiaque au repos peut souvent indiquer le début d’une maladie, une surcharge d’entraînement importante, ou tout simplement une consommation d’alcool la veille. Une baisse ou une forte hausse de la variabilité de la fréquence cardiaque sur plusieurs jours peut, par exemple, signaler un niveau de stress important subi par l’organisme. Garmin nécessite environ trois semaines pour définir la plage personnelle de l’utilisateur, l’objectif étant de rester dans cette fourchette ou de flirt temporairement avec les valeurs maximales lors de certaines semaines d’entraînement.

Bien que certaines personnes remettent à juste titre en question les méthodes de collecte et d’analyse de ces données par Garmin, elles demeurent extrêmement utiles pour évaluer l’état de récupération. Tout dépend de la tendance à long terme et de l’utilisation judicieuse : il est crucial de rester attentif afin de ne pas sombrer dans une surveillance excessive de ces différentes métriques.

J’ai été particulièrement inquiet en voyant ma variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) chuter quelques jours avant ma course, même si je me reposais et avais pratiquement arrêté la course à pied. Cependant, après avoir fait des recherches, j’ai appris que cela est tout à fait normal avant un objectif important.

Il est probable que nous rédigions un article dédié à l’importance parfois excessive que nous accordons aux données de nos objets connectés. C’est un revers de médaille à ne pas négliger. Il est important de noter que le rapport matinal automatiquement proposé au réveil de l’utilisateur est toujours aussi bien conçu. Il résume en quelques cartes la nuit passée et la journée à venir, incluant le score de sommeil, l’évolution de la VFC, les événements du calendrier, la météo, la prochaine séance prévue, etc. Par ailleurs, je consultais parfois le widget de stress sur ma montre pendant la journée. Fondé également sur la fréquence cardiaque, il me permettait de vérifier mes ressentis de fatigue liés au stress, rhume, examen du permis de conduire, etc.

Toutes les métriques et scores précédemment mentionnés sont combinés pour déterminer ce que Garmin appelle le score de préparation à l’entraînement, noté de 0 à 100. Le sommeil, la charge d’entraînement, la variabilité de la fréquence cardiaque et d’autres niveaux de stress sont pris en compte pour évaluer votre état général. Comme vous pouvez l’imaginer, je faisais tout pour que mon score soit au plus haut avant de commencer ma course. Justement, parlons de cette course.

78 km de pur bonheur ?

Après une préparation de plus de trois mois et le test de quatre montres de sport, j’ai entamé, le soir du 2 décembre, les 78 km de la SaintéLyon (de Saint-Étienne à Lyon) avec la Garmin epix Pro (Gen 2) à mon poignet gauche et la Suunto Vertical à mon poignet droit.

Personnalisation des champs de données et utilisation des écrans

Grâce à la taille de l’epix Pro, j’ai pu regrouper les 8 champs de données importants à mes yeux dans un seul écran personnalisé, comprenant l’heure, la distance parcourue, le temps écoulé, l’allure instantanée, l’allure moyenne, la fréquence cardiaque moyenne, le dénivelé positif parcouru, et la fréquence cardiaque instantanée avec sa zone associée. J’alternais souvent entre cet écran et d’autres préparés, dont celui de la cartographie, les prochains ravitaillements, le profil de la course, la fonctionnalité ClimbPro, et l’écran PacePro.

Gestion de l’objectif et utilisation des fonctionnalités

Initialement, mon objectif était de franchir la ligne d’arrivée en moins de 9 heures de course. Cependant, avec une trentaine de minutes d’avance à mi-course, j’ai ajusté mes ambitions et visé les 8 heures. À 15 km de l’arrivée, je me suis rendu compte que cet objectif était réalisable, utilisant l’écran PacePro pour maintenir une avance d’une heure. Malgré le nombre de données utilisées, soulignant qu’une montre de sport coûteuse n’est pas indispensable pour progresser, la Garmin epix Pro (Gen 2) a été un allié essentiel pour mon premier trail long.

Accompagnement pendant l’entraînement et la récupération

Au-delà des avantages liés à un produit de haute gamme (précision GNSS, qualité de l’écran, robustesse et autonomie), la montre m’a accompagné pendant l’entraînement et, surtout, pendant la phase de récupération. Les scores et jauges proposés par Garmin ont servi d’indicateurs précieux pour évaluer ma condition physique, ma forme, et ma fatigue. Le jour de la course, ces métriques et les modes exclusifs à Garmin ont contribué à la gestion efficace de mon effort lors de mon premier trail long. Actuellement, je ne me sens pas prêt à abandonner ces outils au profit de la course basée sur la sensation, convaincu de leur utilité et de leur aspect rassurant, à condition d’être correctement exploités.

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