Le gouvernement du Kenya propose une nouvelle taxe sur les actifs numériques, avec une retenue de 3% sur les transferts NFT. Cette mesure, annoncée dans le projet de loi de finances 2023, impose le paiement d’impôts pour les particuliers ainsi que pour les échanges de crypto-monnaies. Les réactions à cette annonce sont diverses parmi les traders, certains considérant cette proposition comme une reconnaissance des NFT et des crypto-monnaies, tandis que d’autres y voient une pression contre les actifs numériques.
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Proposition de loi détaillant la taxe sur les actifs numériques au Kenya
Le projet de loi de finances 2023 prévoit l’obligation pour les banques non reconnues de s’affilier au régime fiscal auprès des services compétents. Si cette loi est adoptée, les utilisateurs des plateformes d’échange de crypto-monnaies devront s’acquitter d’une taxe de 3% sur les transferts de NFT ou de crypto. De plus, selon les dispositions de cette loi, une taxe de 15% serait également appliquée aux créateurs de contenus payés à des fins publicitaires, appelée taxe sur la “monétisation numérique“. Cette taxe s’appliquerait aux services et produits publiés en ligne, aux abonnements rémunérés, aux ventes de marchandises et même au marketing d’affiliation.
L’impact de la taxe sur l’industrie des crypto-monnaies
L’annonce de la nouvelle taxe au Kenya a suscité des réactions mitigées au sein de la communauté des crypto-monnaies. Certains traders estiment que cette proposition de taxe n’est pas la bienvenue dans cet écosystème, tandis qu’un bon nombre d’investisseurs voient cela comme une opportunité pour les entreprises de monnaie digitale de faire connaître leurs services et leur fiabilité.
Cependant, le principal problème pour les investisseurs réside dans le pourcentage de la taxe, jugé trop élevé. Si les plateformes d’échange d’actifs numériques doivent payer des impôts au gouvernement kényan, cela pourrait entraîner des coûts supplémentaires. En somme, le projet de loi de finances 2023 proposé par le Kenya a un impact sur l’ensemble de l’industrie des crypto-monnaies.
Réactions de la communauté à la nouvelle taxe crypto au Kenya
L’annonce de la nouvelle taxe sur les transferts NFT, les crypto-monnaies et les contenus publicitaires a suscité des réactions mitigées au sein de la communauté des crypto-monnaies. Certains membres considèrent cela comme une attaque contre les actifs numériques, tandis que d’autres voient cela comme une garantie pour les plateformes d’échange.
Parmi les avis partagés, on retrouve celui de Rufas Kamau, un analyste expert du marché digital. Selon lui, le pourcentage de la taxe est plus élevé que les frais de transaction sur les bourses.
Il qualifie ce pourcentage de “blague” et se demande si cette taxe s’applique également aux “points de fidélité des supermarchés et aux cartes de crédit“.
En général, l’instauration de la taxe sur les crypto-actifs par le gouvernement kényan est perçue comme bénéfique en termes de fiabilité et de reconnaissance pour les utilisateurs.