La semaine dernière, une nouvelle alarmante faisait la une : la police de San Francisco envisageait l’utilisation de robots pour des opérations létales. Cependant, le conseil municipal, après avoir initialement approuvé cette décision, a opéré un revirement surprenant en révoquant le permis, du moins temporairement. Une réévaluation approfondie des avantages et des inconvénients est maintenant envisagée avant toute nouvelle prise de décision.
Revirement du conseil municipal
Les raisons exactes de ce revirement rapide restent floues, malgré l’obtention initiale du permis par une majorité significative la semaine précédente. Le San Francisco Chronicle, premier média à rapporter cette nouvelle, souligne l’extrême rareté d’un tel changement au sein du conseil municipal. Cependant, un nouveau vote est programmé la semaine prochaine, ouvrant ainsi la porte à d’autres ajustements potentiels.
Utilisation de robots explosifs
La demande initiale de la police de San Francisco auprès du conseil municipal visait à obtenir l’autorisation d’utiliser des robots pour éliminer des suspects mettant en danger la vie d’autrui. L’objectif était de maximiser la précision des cibles tout en minimisant les risques pour les agents de police. S’inspirant d’une opération à Dallas, au cours de laquelle un criminel ayant tué cinq policiers a été neutralisé à l’aide d’une bombe attachée à un robot, la police de San Francisco envisageait également d’équiper ces machines d’explosifs pour garantir une élimination sûre et précise des criminels. Il est important de noter que l’utilisation d’armes à feu par les robots n’était pas prévue dans le permis récemment révoqué. De plus, toute opération d’élimination impliquant des robots devait recevoir l’approbation de la haute direction du département de police de San Francisco (SFPD).